Les tarifs des cartes grises ont été revus à la hausse. Depuis le 10 mai 2023, un nouveau barème est applicable lors de l’immatriculation d’un véhicule tandis que les réductions et exonérations se font plus aléatoires.
Vous l’avez peut-être remarqué si vous avez récemment pris possession d’un nouveau véhicule. Depuis quelques semaines, immatriculer un véhicule (neuf ou d’occasion) coûte plus cher. Un phénomène qui n’est pas – directement – lié à l’inflation mais à la décision de plusieurs régions de France d’augmenter la taxe qu’elles perçoivent lors de la création de la carte grise du véhicule mis à la route.
Pour mémoire, cette taxe régionale est « l’une des taxes composant le coût du certificat d’immatriculation », rappelle le site officiel de l’administration française.
Comment déterminer le coût de la carte grise d’un véhicule ?
Pour déterminer le prix du certificat d’immatriculation, il convient d’additionner à la taxe fixe, le montant de la taxe régionale obtenu en multipliant la puissance administrative du véhicule – aussi appelée puissance fiscale – exprimée en chevaux-vapeur sous l’abréviation CV [une donnée différente de la puissance réelle de celui-ci exprimée en ch, ndlr] par le montant fixé par la région d’immatriculation et d’ajouter l’éventuel montant du malus écologique (lié aux émissions de CO2) et de la taxe sur la masse en ordre de marche (TMOM), appelée plus communément le malus au poids.
Afin d’aider les propriétaires de véhicules à y voir plus clair dans ces opérations, les services de l’État ont mis en ligne un simulateur.
Quel est le prix d’un cheval fiscal en France ?
Entre fin 2022 et début 2023, plusieurs Conseils régionaux ont voté en faveur d’une augmentation de la taxe régionale. Le cheval fiscal le plus abordable revient à la Corse (47 euros par CV) tandis que le plus onéreux est détenu par la Bretagne (55 euros par CV).
À noter que des exonérations de cette taxe sont proposées pour les « véhicules propres ». Qu’ils soient hybrides (essence-électricité ou gazole-électricité) ou carburant au GPL ou au GNV comme au superéthanol E85.
Enfin, « depuis le 1er janvier 2020, dans toutes les régions, les véhicules fonctionnant exclusivement à l’électricité ou à l’hydrogène ou avec une combinaison des deux sont totalement exonérés de la taxe régionale », rappelle l’Administation.
Région / DROM-COM | Montant de la taxe par cheval fiscal (CV) | Éxonération pour les « véhicules propres » |
---|---|---|
Auvergne-Rhône-Alpes | 43,00 € | 100 % |
Bourgogne-Franche-Comté | 51,00 € | 0 % |
Bretagne | 55,00 € (+4 € vs 2022) | 0 % |
Centre-Val de Loire | 49,80 € | 50 % |
Corse | 27,00 € | 100 % |
Grand-Est | 48,00 € | 0 % |
Guadeloupe | 41,00 € | 0 % |
Guyane | 42,50 € | 0 % |
Hauts-de-France | 34,50 € (+1,5 € vs 2022) | 50 % |
Île-de-France | 46,15 € | 100 % |
La Réunion | 51,00 € | 0 % |
Martinique | 30,00 € | 0 % |
Mayotte | 35,00 € | 0 % |
Normandie | 35,00 € | 100 % |
Nouvelle Aquitaine | 45,00 € (+4 € vs 2022) | 0 % |
Occitanie | 44,00 € | 0 % |
Pays de la Loire | 51,00 € (+3 € vs 2022) | 0 % |
Provence-Alpes-Côte d’Azur | 51,20 € | 100 % |